Pourquoi faire des mises à jour personnelles de cette religion catholique romaine?

Publié le décembre 14, 2021 par admin

En fait, l’Église catholique se meurt actuellement au Québec.  Ne serait-ce pas un bon moment pour que les gens, surtout les femmes, se fassent des mises à jour personnelles face à leur vécu avec l’Église catholique?

Je m’adresse surtout aux femmes parce que mes recherches en histoire me démontrent que l’Église catholique romaine est avant tout traditionaliste et qu’il n’est pas question, avec Elle, de faire des changements dans l’Église catholique au Québec par rapport à la place des femmes dans l’Église, etc.

J’adopte tout à fait le propos du théologien Hans Küng quand il parle d’un problème dans cette Église romaine et que ce problème relève des personnes en autorité à Rome. Ainsi il affirme que « La sélection des membres de la hiérarchie est totalement entre les mains de la bureaucratie romaine. Cette dernière ne les choisit pas selon leurs compétences pastorales et théologiques, mais en fonction de leur soumission idéologique. Aujourd’hui, pour devenir évêque, il faut être absolument conforme à la « ligne du parti » sur tous les points de doctrine qui sont controversés. A travers le réseau des nonciatures apostoliques et par le questionnaire qui sert à évaluer les candidats potentiels à l’épiscopat, Rome s’assure que ces derniers adhèrent sans la moindre critique aux positions officielles sur la contraception, le célibat des prêtres, le refus d’ordonner les femmes, etc. Quelqu’un qui aurait avancé l’ombre d’une remise en question en ces matières sera immédiatement écarté [1] »  Je suis convaincue que le pape François n’aurait pas été accepté par cette Église catholique romaine s’il avait montré, par exemple, qu’il était intéressé à promouvoir l’égalité des sexes dans l’Église, bref s’il avait exprimé un désir d’effectuer cette mise à jour dans l’Église catholique romaine. Cette Église romaine est autocratique, ses structures démontrent un absolutisme pontifical romain. Elle a implanté un système autocratique dans toutes les Églises catholiques au monde. Tous les évêques et les prêtres se doivent de ne pas contredire les discours qui émanent du pape François sinon ils seraient pénalisés d’une manière ou d’une autre.  Bref, ce système est fait pour viser à produire une obéissance servile non seulement dans tout le clergé mais aussi dans les peuples de fidèles. Face à cette Église catholique romaine, laquelle est atteinte du virus de la misogynie (à partir du 3e siècle) les femmes ne peuvent pas s’attendre à une égalité des sexes même dans une Église québécoise (à moins qu’un évêque se détache de l’Église romaine). L’Église catholique romaine fait preuve d’un centralisme romain visant injustement à imposer son idéologie particulière à tout l’univers. 

Si on se penche sur la vie de Jésus alors qu’il parcourait les routes et subjuguait des foules, parfois pendant des heures, il est possible de remarquer qu’il lui arrivait aussi de s’adresser à un petit groupe de personnes et de voir tout à coup des gens réagir avec colère en l’accusant d’attaquer les traditions. Comment réagissait-il alors? Promptement il cessait de parler et se concentrait calmement à se diriger vers une sortie. Jésus s’était aperçu aussi que les prêtres juifs traditionalistes réagissaient mal à ses propos. Effectivement, à travers ses discours, Jésus faisait des mises à jour face aux conceptions traditionalistes que les gens pouvaient se sentir obligés d’accepter face à cette religion qui dominait au moment où il parcourait les routes soit pour porter la bonne nouvelle soit pour tenir des discours devant les foules qui s’approchaient de lui. Mais comment Jésus a-t-il réagi face à aux prêtres traditionalistes qui dominaient ? Jésus a réagi comme s’il se disait: que les traditionalistes veulent vivre la religion de telle manière…c’est leur choix, mais il n’est pas question que ces traditionalistes m’imposent leurs façons de voir.  

Jésus n’a pas fondé cette Église catholique romaine ainsi que certains papes l’ont affirmé. Dans ses rapports avec les femmes, Jésus a démontré qu’il pratiquait une égalité des sexes. Je rappelle que Jésus lui-même a affirmé qu’il était la Voie (donc le chemin à suivre, ou l’exemple auquel se référer) la Vérité et la Vie. Alors j’aimerais encourager les femmes à se prendre la liberté de se demander ce qu’elles aimeraient vivre en fait de religion car Jésus a bien dit qu’il était la Vie. Non seulement il est ressuscité après trois jours (alors que des prêtres juifs traditionalistes avaient travaillé fort pour lui enlever cette vie) mais durant toute sa vie de pasteur sur terre, il a redonné de la vie, soit de la vie physique, soit de la vie spirituelle à ceux qui s’approchaient de lui pour mieux voir ce qu’il avait à donner en fait de « vie ».

Enfin, j’invite surtout les femmes à se prendre la liberté de se poser des questions par rapport à ce qu’elles n’aiment pas dans l’Église au Québec et ce qu’elles aimeraient vivre à l’intérieur d’une petite communauté de croyants qui voudraient suivre Jésus et non cette Église romaine absolutiste. Personnellement, en 2020, j’ai quitté l’Église catholique romaine parce que justement mes mises à jour personnelles m’ont fait découvrir que l’Église est atteinte du virus de la misogynie (à partir du 3e siècle) et qu’elle n’est pas assez active à régler la pédophilie; cela m’amène à vouloir suivre Jésus et non cette Église catholique romaine traditionaliste et refusant de faire des mises à jour devant ces graves problèmes.

[1] Ce propos du théologien Hans Kung provient de l’entrevue réalisée par Marco Veilleux lors du passage de Hans Küng à Montréal en 2007 et publiée dans la revue Relations no 718 (août 2007).

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